Une autre ou toi,
Qu'importe !
Il a fallu que ça soit toi.
Jamais je n'oublierai
Quand, un soir de juillet,
Tu m'as séduit.
De Paris à Venise,
En passant par fraises et cerises,
Tu m'as ensorcelé.
Entre pinots rouge sang,
Et glaces au chocolat fondant,
Tes lèvres, j'ai embrassé.
Entre vents et marées, tu m'as porté,
Entre sacs et ressacs, tu m'as bercé,
Entre larmes et rires, tu m'as percé.
Puis, sans un mot laissé,
En une aube, lassée,
Tu es partie,
Et, sans jamais te retourner,
A mes pleurs, tu ne t'es attendrie.
Et maintenant, loin de toi
Laisse-moi fuir,
De tout lien, libère-moi
Me préférant sans toi et sans devenir.
©2011 Marwan Elkhoury
Lettre A Pierre
5 weeks ago